Séance du 20 novembre 1816

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Le mercredi 20 novembre 1816

M. Bouvard est autorisé à prendre la souscription du Journal de M. Lindenau.

L'éclipse de soleil du 19 ni bien complètement [ni] sûrement.

M. Burckhardt a trouvé le commencement à 12 h. 6' 14,11'' temps sidéral ; 20. 13. 19,7 temps moyen compté de midi ; 20. 17. 43 temps vrai. Cette observation est douteuse à cause des ondulations des bords du soleil.

M. Bouvard a vu le commencement à 12 h. 6' 32,5'' temps sidéral et à 8 h. 13' 38''.

M. Arago aux Tuileries, en présence de Mgr le duc d'Angoulême, l'a vu commencée à 1 h. 6' 34'' temps sidéral ou à 8 h. 13' 39,3'' temps moyen.

[Barré : Le Bureau des longitudes sera admis dimanche prochain à l'honneur de présenter au Roi le volume de 1819 de la Connaissance des tems et de l'Annuaire.]

M. Buache rend compte d'une découverte faite il y a de cent ans par les Hollandais à la Nouvelle-Hollande. Les observations de Dampieric ont été confirmées par les navigateurs français de l'expédition de Baudin. Il en présente les cartes. M. Freycinet se propose de visiter cette côte dont les accès sont difficiles.

On présente une description de l'observatoire de Bude[1] rédigé en latin. Cet observatoire est maintenant dirigé par M. Littrow, qui a succédé à M. Pasquich.

On propose d'engager M. Freycinet à observer la vitesse moyenne du vent alizé.

M. Arago annonce que M. Fortin a commencé le travail du cercle. Il propose d'avancer à l'artiste une somme de 3000 francs. Adopté.

MM. Arago et Mathieu se chargent de réduire à 1820 le catalogue [barré : de 600] d'étoiles qu'on est dans l'habitude d'insérer dans la Connaissance des tems. On écartera toutes celles dont la position offrirait quelque incertitude.

M. Arago lit une lettre de M. Mudge qui promet d'observer le plutôt possible la latitude d'Yarmouth, ou tel autre point de la côte qui pourrait être plus avantageux.